Ce jour-là , le soleil ne se leva pas. Il n'y eut plus de soir, il n'y eut plus de matin. Ce fut le premier jour. Déjà le ciel verse sur la terre qui disparaît sous les eaux. Les hommes qui ne sont pas emportés par les crues sont jetés sur les routes. Feu de bois quitte l'école avec sa camarade Dalila. De son côté, le père rejoint l'attelage d'un voisin. Et les voilà chacun s'échinant à rallier un refuge, alors que le monde, méticuleusement, se détricote. Une épopée brutale et poétique où la terre et les hommes ne sont jamais aussi beaux qu'au cœur de la défaite.
SELECTION PRIX CALIBRE 47
« une formidable épopée qui emprunte aux grandes traditions, en particulier à L’Odyssée. Le texte a du souffle, de l’ampleur, ses décors sont grandioses, leur beauté délétère résonne avec la splendeur perdue du monde dont les hommes sont chassés. (...) une œuvre poétique, audacieuse dans sa forme, mais très facile d'accès, stimulante et envoûtante. La langue est musicale, elle charrie des images d’une beauté saisissante. Au bout du compte, il s’agit d’un roman sur la force des mots. « Qu’est-ce qu’on devient quand on est mort ? », demande, à un moment du livre, le petit garçon sur la tombe de...
PlusCe jour-là , le soleil ne se leva pas. Il n'y eut plus de soir, il n'y eut plus de matin. Ce fut le premier jour. Déjà le ciel verse sur la terre qui disparaît sous les eaux. Les hommes qui ne sont pas emportés par les crues sont jetés sur les routes. Feu de bois quitte l'école avec sa camarade Dalila. De son côté, le père rejoint l'attelage d'un voisin. Et les voilà chacun s'échinant à rallier un refuge, alors que le monde, méticuleusement, se détricote. Une épopée brutale et poétique où la terre et les hommes ne sont jamais aussi beaux qu'au cœur de la défaite.
SELECTION PRIX CALIBRE 47
« une formidable épopée qui emprunte aux grandes traditions, en particulier à L’Odyssée. Le texte a du souffle, de l’ampleur, ses décors sont grandioses, leur beauté délétère résonne avec la splendeur perdue du monde dont les hommes sont chassés. (...) une œuvre poétique, audacieuse dans sa forme, mais très facile d'accès, stimulante et envoûtante. La langue est musicale, elle charrie des images d’une beauté saisissante. Au bout du compte, il s’agit d’un roman sur la force des mots. « Qu’est-ce qu’on devient quand on est mort ? », demande, à un moment du livre, le petit garçon sur la tombe de sa mère. « Un poème… Un poème et puis plus rien », lui répond son père. « La poésie, c’est ce qui meurt en dernier ».
Michel Abescat, France Inter
J'❤ sur Facebook
Je follow sur Twitter
des éditions du Palémon
envoyée une fois par mois